Énigmes des Aït Souab
Tiré de l'ouvrage de Jean PODEUR, Textes berbères des Aït Souab, édités et annotés par Nico van den Boogert, Michelle Scheltus, Harry Stroomer. Édisud / La Boîte à Documents, 1995.
hggelgh ak ttin
- tjiyyr ur tli imi : taglayt
- igh idda ag afqir, igh d yuda ig aâzri : ayddid
- krad krad ar ihahan : inkan
- ar ttshkuk, tghli d ignna : taknarit
- sin ismgan bksn bdda : agdur t tsksut
- ighzzif ur ittif asklu : agharas
- turu tn tg tn gh wukris : tissit
- turu tarwa, tg tn gh ijjbirn : ikrmudn
- ighzzif, tugwrt tzuknnit : agharas
- yussi taskimt, ar izzigiz : ighirdm
- Passé à la chaux, il n'a pas d'ouverture : l’œuf
- Quand il part, c'est un vieillard, quand il revient, c'est un jeune homme : l'outre (qui, vide, est toute ridée et, pleine, bien rebondie)
- Ils sont toujours trois, jusqu'au pays des Ihahan : les pierres du foyer
- Il fabrique des galettes en montant vers le ciel : le figuier de Barbarie
- Il est long et n'a pas d'ombre : le chemin
- Deux nègres toujours ceints : la marmite et le couscoussier
- Elle leur donne naissance et les porte comme on porte un nouet : l'araignée
- Elle leur donne naissance et les porte dans des sacoches : la légumineuse à gousse (pois, haricots, fèves, pois chiches etc.)
- Il est long, mais le thym le dépasse en hauteur : le chemin
- Il porte en marchant une petite serpe : le scorpion