a hînt a yenna
Ce poème est tiré de : ROUX, Arsène, Poésie populaire berbère, transcrit, traduit et annoté par Abdallah Bounfour. Éd. du CNRS, Paris, 1990, p.54.
a hînt a yenna hînt a baba gigh lli ttâleb
imil iggwez d umarg ar istara tallûht inna ur ak ittîl umya sâhb id mm igurn icaht llah ar nzêra ayyur ila tacakukt ar ittejmaà gh imawen ar ittini tamuzunt afulki n twenza negh afulki n tmuzunt af ikkat usebbab tassûrt ula lemdayn af izzeray ufellâh cutanbir gh tagant lalla bedd a sserm sawelgh ini tella nniyt ini ur telli ad lekmgh tawwuri nu telkemt tinem |
Malheur, ô ma mère ! Malheur, ô mon père ! J'étais homme de science
Mais voici que la poésie descend et se promène sur la planche Elle me dit : rien ne te retient, fréquente-les les [femmes aux] longues chevelures Dieu est témoin : j'ai vu la lune avec sa chevelure Elle discute aux portes [des maisons] et parle d'argent La beauté de la frange ou la beauté de la mouzouna C'est à cause d'elles que l'éleveur visite Essaouira et toutes les villes, Que le paysan passe [le mois de] septembre en forêt. Il faut que je te parle. Dis-[moi] que tu acceptes. Si tu refuses, je m'en irai m'occuper de mes affaires et toi des tiennes. |